La mi-Carême marque le milieu des 40 jours de Carême, le jour où toutes les privations de Carême sont suspendues…
Elle est fêtée par définition "le jeudi de la troisième semaine entière des quarante jours de pénitence ", les dimanches de Carême n’étant pas des jours de pénitence, ils ne sont pas comptabilisés, ce qui nous amène au jeudi !
LES CRÊPES
Les crêpes,
comme
le veut la tradition,
continuent
d’égayer le menu !
Pourquoi mange -t-on des crêpes ?
Le Carême est un temps de jeûne qui était très pris au sérieux. Même les œufs étaient interdits. Mais ils ne se conservent guère plus de vingt jours, c’est-à-dire la moitié de quarante.
Pour ne pas perdre cette denrée précieuse, on l’utilisait sous toutes les formes possibles. De la même manière, on faisait des crêpes pour le mardi-gras pour vider les réserves.
Après la mi-Carême, on attendait à nouveau vingt jours pour sortir les œufs décorés de joie pascale, qu’on avait gardés en réserve.
(Source : SNPLS)
La célébration de la mi-Carême ressemble à celle de mardi gras , on se déguisait, c’était carnaval.
Il y a eu dans le passé beaucoup de coutumes diverses et souvent des déguisements.
Elle est attestée depuis le 17ème siècle en France, à Paris, où se tenait ce jour-là, jusqu’au premier tiers du 20ème siècle, les fêtes des blanchisseuses.
Le combat de Carnaval et de Carême
Dans le tableau
de Pieter Brueghel l’Ancien, deux caravanes se croisent.
Celle de Carnaval est menée par un truculent boucher, porteur d’une broche couverte de victuailles.
En face, suivie de quelques enfants faisant sonner leur crécelle
et de rares pénitents, Carême porte deux misérables poissons.
Tout autour, comme indifférents à la scène, une foultitude de personnages
vaquent à leurs occupations ordinaires.
Des estropiés crient misère, des enfants jouent à la toupie et aux osselets,
une femme lave ses carreaux, des paysans partent vanner le blé.
LA MI-CARÊME
Une occasion de faire le point pour l’Église sur la route de Pâques
Au-delà de ces traditions historiques et folkloriques,
l’Eglise marque un temps de pause le dimanche de Laetare.
Le nom provient du premier mot latin de l’introït du 4ème dimanche de Carême :
« Laetare Jérusalem » (“Réjouis -toi, Jérusalem ”).
DIMANCHE DE LAETARE
Pour signifier la joie de la Résurrection
qui se prépare, les vêtements liturgiques peuvent exceptionnellement être roses,
au lieu de violets ce jour-là.
On peut aussi mettre des fleurs dans le sanctuaire,
jouer de l’orgue,
bref suspendre certaines des austérités liturgiques propres au Carême.
Le rose est la couleur de l’aurore : il s’agit de faire entrevoir la joie qui se prépare, de donner courage pour les dernières étapes à parcourir et de rendre grâce pour les œuvres déjà accomplies.
Le Carême nous invite au partage
De nombreuses actions sont menées dans les paroisses et les diocèses durant ces 40 jours, afin de nous aider à partager avec notre prochain.
JOURNÉE CCFD
Comité catholique contre la faim
et pour le développement
Nous habitons tous la même maison
Sources: Église catholique en France
Église catholique en Yvelines
Images: vignette mardi gras : Istock photo
Pape François: L'Osservatore Romano
Journée CCFD
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